J'écris rarement un long message pour accompagner une page, mais celle-ci est particulière. Tout d'abord, je dois commencer en vous disant que j'ai la chance d'avoir des photos de tous mes ancêtres des deux familles, jusqu'à mes arrière-grands-parents et, dans certains cas, mes arrière-arrière-grands-parents! En effet, lorsque mes grands-parents sont décédés, mes parents ont récupéré toutes les photos de famille. C'est un peu pour cette raison que j'ai commencé le scrap il y a quatre ans. En 2006, j'ai passé quelques jours chez eux à fouiller dans les photos, à en choisir et à les questionner sur les gens qui s'y trouvaient. J'ai même eu la chance de passer une soirée avec ma grand-mère maternelle avant son décès, au cours de laquelle elle m'a raconté plein d'anecdotes sur elle et d'autres membres de la famille.
Quand j'ai commencé le scrap en 2006, je me suis tout de suite lancée dans cet album. Évidemment, les années ont passé et ma technique s'est perfectionnée, et maintenant, je recommence mes pages une à une. Je veux entre autres ajouter davantage de texte, ce que je ne faisais pas à mes débuts. Je trouve qu'il s'agit de souvenirs merveilleux à laisser à ma fille, qui en apprendra plus sur ses arrière-arrière-grands-parents (et même arrière-arrière-arrière-grands parents)!
Vous comprendrez donc que, comme je possède tous ces souvenirs, ce défi m'a beaucoup inspirée, d'autant plus qu'il tombe en plein dans mes cordes côté style, puisque le "vintage" et la nostalgie ne font qu'un!
Lorsque j'ai lu le thème, j'ai immédiatement pensé au métier de ma grand-mère maternelle, puisque lorsque j'y pense, cela me rend vraiment nostalgique, pour plusieurs raisons, expliquées dans mon texte.
*soupir*
C'est quand je fais des pages comme ça que je me rends compte à quel point mes grands-parents me manquent, même après presque dix ans!
Quand j'ai commencé le scrap en 2006, je me suis tout de suite lancée dans cet album. Évidemment, les années ont passé et ma technique s'est perfectionnée, et maintenant, je recommence mes pages une à une. Je veux entre autres ajouter davantage de texte, ce que je ne faisais pas à mes débuts. Je trouve qu'il s'agit de souvenirs merveilleux à laisser à ma fille, qui en apprendra plus sur ses arrière-arrière-grands-parents (et même arrière-arrière-arrière-grands parents)!
Vous comprendrez donc que, comme je possède tous ces souvenirs, ce défi m'a beaucoup inspirée, d'autant plus qu'il tombe en plein dans mes cordes côté style, puisque le "vintage" et la nostalgie ne font qu'un!
Lorsque j'ai lu le thème, j'ai immédiatement pensé au métier de ma grand-mère maternelle, puisque lorsque j'y pense, cela me rend vraiment nostalgique, pour plusieurs raisons, expliquées dans mon texte.
*soupir*
C'est quand je fais des pages comme ça que je me rends compte à quel point mes grands-parents me manquent, même après presque dix ans!
Bon, maintenant que je me suis lamentée et que vous avez vous aussi le moton, voici ma page, dont le titre est La belle époque des chapeaux. Vous comprendrez pourquoi en lisant mon texte...
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Toute sa vie, ma grand-mère Jeannette a été modiste de chapeaux. Elle a d’abord travaillé sur la rue St-Joseph, à Québec, et par la suite à la maison, après la naissance de ses enfants. Dans les années 40, il était plutôt rare qu’une femme travaille une fois qu’elle avait des enfants.
Ma grand-mère concevait toutes sortes de chapeaux, autant en feutre qu’en fourrure. Parmi ses clientes, elle comptait beaucoup de riches dames de la Haute Ville, qu’elle recevait chez elle dans ce que nous appelions le boudoir. Ces dames s’y rendaient pour faire leur choix et prendre les mesures. Puis, chaque samedi, mon grand-père Laval faisait le tour de la ville avec les enfants dont ma mère, pour aller livrer les chapeaux fabriqués par sa femme.
Chaque fois que je vois une personne qui porte un chapeau, ce qui est plutôt rare de nos jours, je pense à ma grand-mère. J’ai toujours trouvé que les chapeaux apportent une touche d’élégance sans pareil, et cela m’attriste de constater que presque plus personne n’en porte. Et surtout, je trouve dommage que le métier de ma grand‑mère ne soit plus pratiqué et soit maintenant méconnu.
Ma grand-mère concevait toutes sortes de chapeaux, autant en feutre qu’en fourrure. Parmi ses clientes, elle comptait beaucoup de riches dames de la Haute Ville, qu’elle recevait chez elle dans ce que nous appelions le boudoir. Ces dames s’y rendaient pour faire leur choix et prendre les mesures. Puis, chaque samedi, mon grand-père Laval faisait le tour de la ville avec les enfants dont ma mère, pour aller livrer les chapeaux fabriqués par sa femme.
Chaque fois que je vois une personne qui porte un chapeau, ce qui est plutôt rare de nos jours, je pense à ma grand-mère. J’ai toujours trouvé que les chapeaux apportent une touche d’élégance sans pareil, et cela m’attriste de constater que presque plus personne n’en porte. Et surtout, je trouve dommage que le métier de ma grand‑mère ne soit plus pratiqué et soit maintenant méconnu.
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Sur les photos, on peut voir ma grand-mère. Toutes les photos ont été prises pendant les années 30, plus précisément vers 1936, alors qu'elle avait 19 ans. Sur les photos, elle porte certains chapeaux fabriqués de ses blanches mains. Évidemment, je n'ai pas utilisé et découpé les photos originales : j'ai fait faire des reproductions en couleur sur papier glacé au Bureau en gros. Même si les photos sont en noir et blanc, le résultat est plus beau en reproduction couleur qu'en noir et blanc.
Et voici les détails. J'ai bien aimé utiliser des autocollants de ruban à mesurer pour faire un rappel de mon sujet!
Aussi, tout ce qui est crocheté a été fait par ma maman, la fille de ma grand-mère. Disons que ces ornements ne pouvaient pas trouver une meilleure place que sur cette page!
Voilà! J'espère que vous avez aimé cette tranche d'histoire de ma famille!
Je trouve ta page et ton texte de toute beauté. J'aime tous les détails ces photos sont un souvenir à chérir que tu as tuperbement mis en valeur avec ton immense talent!
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